dimanche 13 novembre 2011

Chien et chat...



J’ai passé une grande partie de ma vie à essayer de comprendre les femmes (je prends même des cours du soir)… J’ai une passion pour elles. Pas une passion seulement guidée par mon appendice reproducteur, mais j’ai toujours trouvé qu’elles étaient plus…. Comment dire ? … Plus dans le vrai que nous les "Hommes" (wow ça sonne comme une Pub de Mennen, mais pour femmes)…
Aragon disait que "l'avenir de l'homme est la femme, elle a la couleur de son âme".  Pas que…
Seulement, pour moi les femmes sont comme la géométrie… Je comprends les courbes, mais dès qu'on aborde les fonctions, je décroche…
Mais je progresse…
J'ai pour cela un sujet d'étude inattendu et passionnant… Je veux parler de ma chatte… (Rhoooo, un félin, Hey !! What did you expect ?). En effet, j'ai une chatte, Persan caractériel, bêcheuse,  dotée d'une très belle robe. Ma copine, elle, a un chien. Un bon vieux toutou, pas méchant pour deux sous, style chien de chasse objecteur de conscience…
Sans vouloir jouer les éthologues avertis, j'ai longuement observé leur manège, et je me suis aperçu qu'il y avait une analogie entre leur numéro drague et les relations hommes/femmes, ou plutôt devrais-dire femmes/hommes pour être galant.
Médor aimerait bien approcher Pomponette, juste histoire de fourrer son nez dans ses poils soyeux, et faire connaissance (c'est comme ça que les chiens font connaissance…Certains hommes politiques aussi…), mais Pomponette s'y refuse, s'offusquant même de ces manières cavalières (les chattes s'offusquent vite en sortant les griffes et en soufflant… Les bourgeoises et les belles mères aussi…).
Il faut dire que l'approche de Médor est très pataude, semblable à celle du type bourré qui essaye d'accoster une fille sur une piste de danse, le verre à la main, après l'avoir fixé de ses yeux de merlan frit pendant un bon moment, et lui beuglant un truc bateau à l'oreille de son haleine fétide…
Il faut dire aussi que Pomponette n'arrête pas de chauffer le pauvre Médor, tortillant du popotin devant lui, telle une vendeuse de chez Pimpky se prenant pour un grand mannequin (je m'en fous je ne m'habille pas chez eux).
Au début, elle ne voulait même pas entendre parler de lui. Puis petit à petit, elle est sortie de sa réserve et passe aisément devant, s'assurant qu'il reste à distance, se retournant même parfois pour vérifier son effet de charme… Un vrai garce. Et, lui n'a pas compris en fait, que plus il gémit, plus il pleure, plus il aboie, plus elle l'ignore et moins il a de chance.
La seule fois où elle s'est vraiment intéressée à lui, c'est quand il s'en est complètement détaché pour manger un morceau de pain, devant elle. Ce fut elle qui devint folle de rage de voir que non seulement, elle ne comptait plus pour lui, mais qu'en plus, il se faisait plaisir dans son coin.
Grâce à eux, j'ai compris qu'en fait le secret de la séduction résidait dans un savant mélange d'attrait et de jalousie. Eviter de geindre et de pleurer, ne pas trop faire le pitre, et surtout au millimètre près, la rendre légèrement jalouse….
Je ne sais pas si les femmes viennent de Vénus et les hommes de Mars. Mais ce que je sais maintenant, c'est qu'il y a un chien dans chaque homme, et de une chatte dans chaque femme ;-).
Sur ce, je vous quitte, j'ai les enfants à aller chercher à l'école, et je suis encore en chemise de nuit…

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