J’ai passé une grande partie de
ma vie à essayer de comprendre les femmes (je prends même des cours du soir)…
J’ai une passion pour elles. Pas une passion seulement guidée par mon appendice
reproducteur, mais j’ai toujours trouvé qu’elles étaient plus…. Comment
dire ? … Plus dans le vrai que nous les "Hommes" (wow ça sonne
comme une Pub de Mennen, mais pour femmes)…
Aragon disait que "l'avenir
de l'homme est la femme, elle a la couleur de son âme". Pas que…
Seulement, pour moi les femmes
sont comme la géométrie… Je comprends les courbes, mais dès qu'on aborde les
fonctions, je décroche…
Mais je progresse…
J'ai pour cela un sujet d'étude
inattendu et passionnant… Je veux parler de ma chatte… (Rhoooo, un félin, Hey
!! What did you expect ?). En effet, j'ai une chatte, Persan caractériel,
bêcheuse, dotée d'une très belle robe.
Ma copine, elle, a un chien. Un bon vieux toutou, pas méchant pour deux sous,
style chien de chasse objecteur de conscience…
Sans vouloir jouer les éthologues
avertis, j'ai longuement observé leur manège, et je me suis aperçu qu'il y
avait une analogie entre leur numéro drague et les relations hommes/femmes, ou
plutôt devrais-dire femmes/hommes pour être galant.
Médor aimerait bien approcher
Pomponette, juste histoire de fourrer son nez dans ses poils soyeux, et faire
connaissance (c'est comme ça que les chiens font connaissance…Certains hommes
politiques aussi…), mais Pomponette s'y refuse, s'offusquant même de ces
manières cavalières (les chattes s'offusquent vite en sortant les griffes et en
soufflant… Les bourgeoises et les belles mères aussi…).
Il faut dire que l'approche de
Médor est très pataude, semblable à celle du type bourré qui essaye d'accoster
une fille sur une piste de danse, le verre à la main, après l'avoir fixé de ses
yeux de merlan frit pendant un bon moment, et lui beuglant un truc bateau à
l'oreille de son haleine fétide…
Il faut dire aussi que Pomponette
n'arrête pas de chauffer le pauvre Médor, tortillant du popotin devant lui,
telle une vendeuse de chez Pimpky se prenant pour un grand mannequin (je m'en
fous je ne m'habille pas chez eux).
Au début, elle ne voulait même
pas entendre parler de lui. Puis petit à petit, elle est sortie de sa réserve
et passe aisément devant, s'assurant qu'il reste à distance, se retournant même
parfois pour vérifier son effet de charme… Un vrai garce. Et, lui n'a pas
compris en fait, que plus il gémit, plus il pleure, plus il aboie, plus elle
l'ignore et moins il a de chance.
La seule fois où elle s'est
vraiment intéressée à lui, c'est quand il s'en est complètement détaché pour
manger un morceau de pain, devant elle. Ce fut elle qui devint folle de rage de
voir que non seulement, elle ne comptait plus pour lui, mais qu'en plus, il se
faisait plaisir dans son coin.
Grâce à eux, j'ai compris qu'en
fait le secret de la séduction résidait dans un savant mélange d'attrait et de
jalousie. Eviter de geindre et de pleurer, ne pas trop faire le pitre, et
surtout au millimètre près, la rendre légèrement jalouse….
Je ne sais pas si les femmes
viennent de Vénus et les hommes de Mars. Mais ce que je sais maintenant, c'est qu'il
y a un chien dans chaque homme, et de une chatte dans chaque femme ;-).
Sur ce, je vous quitte, j'ai les
enfants à aller chercher à l'école, et je suis encore en chemise de nuit…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire